LE LYRISME DU RADIS LONG
Mosen Fuchigami
Le radis long, tout blanc
qui ne se tache jamais
Ô sa blancheur !
Et sa queue
coquine
me rassure.
Cette blancheur
jusqu’au trognon
est absolument
crépusculaire.
Cet absolu,
je l’ai mangé froid
Et l’hiver est venu
Traduction par Hiroko Inada
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